22.09.2020
Dans les chambres fédérales, la session de l’été passée a été dominée par les débats sur la révision totale de la loi sur le CO2 pour la période postérieure à 2020. Lors de la première tentative, en décembre 2018, le camp bourgeois était encore majoritaire et a pu s’opposer aux revendications d’augmentation massive du prix des carburants. Aujourd’hui, un an et demi plus tard, c’est une toute autre histoire. Au Conseil, toutes les revendications concernant des taxes supplémentaires ont trouvé une majorité.
Dans
les chambres fédérales, la session de l’été passée a été dominée par les débats
sur la révision totale de la loi sur le CO₂ pour la période postérieure à 2020.
Lors de la première tentative, en décembre 2018, le camp bourgeois était encore
majoritaire et a pu s’opposer aux revendications d’augmentation massive du prix
des carburants. Aujourd’hui, un an et demi plus tard, c’est une toute autre
histoire. Au Conseil, toutes les revendications concernant des taxes
supplémentaires ont trouvé une majorité.
Durant
la dernière législature, la perspective d’une approche plus favorable aux
entreprises et aux consommateurs lors de la révision totale de la loi sur le
CO₂ était encore bien concrète. Après un lobbying intense en collaboration avec
routesuisse, l’ACS a pu obtenir, par exemple, que le plafonnement de la hausse
du prix du carburant soit ancré dans le projet de loi. C’est une victoire
partielle dont nous pouvons être fiers, car le plafonnement fait partie
intégrante de la version de la loi adoptée lors de la session d’été.
Après les élections fédérales en 2019 et du mouvement climatique, le vent a tourné aussi dans les débats concernant la révision totale de la loi sur le CO₂. C’est donc sans surprise que lors de la session d’été, le Conseil national a décidé d’une augmentation du prix des carburants de 10 cts/litre dès fin 2021 et de 12 cts/litre dès début 2025.
À l’ACS, nous ne sommes bien entendu pas heureux de
cette situation, car avec les différentes associations routières, nous nous
sommes battus jusqu’à la fin et à tous les niveaux pour aboutir à une
augmentation maximale de 8 cts/litre. De ce fait, notre mobilité individuelle devient
massivement plus coûteux – au nom de la protection du climat. De toute
évidence, la protection du climat et la mobilité ne seront pas en phase.