Les journées raccourcissent et des dangers font leur apparition dans la circulation routière : brouillard, soleil bas ou faune traversant les routes…
En cas de brouillard, il faut ralentir sa vitesse, rouler plus prudemment et veiller à maintenir suffisamment de distance par rapport aux autres véhicules. De plus, les automobilistes doivent être prêts à freiner subitement. Les experts ACS déconseillent des manœuvres de dépassement et des distractions au volant. Les phares et les feux du véhicule doivent être dégagés de saleté extérieure et d’humidité à l’intérieur. En outre, les automobilistes devraient enclencher manuellement leurs feux de croisement. En cas de brouillard, les feux de circulation diurne ne sont pas suffisants, car dans la plupart des cas, les feux arrière sont exclus, et le système d'éclairage automatique de nombreux véhicules n'active les feux de croisement que dans l'obscurité.
Le feu arrière de brouillard doit être allumé manuellement de toute façon. Il peut être utilisé, en agglomération comme hors agglomération, uniquement lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres. Si la visibilité s'améliore, le feu arrière de brouillard doit être éteint sous peine d'amende. En revanche, les feux de brouillard peuvent être allumés à chaque fois que la visibilité est considérablement réduite. Dès que la visibilité s'améliore, les feux de brouillard doivent être éteints.
Le danger créé par l’éblouissement est souvent sous-estimé. Au lever et au coucher du soleil, à l’heure d’affluence, quand le soleil est bas, le risque d’accident augmente. Pour identifier les feux de signalisation, les panneaux et surtout les autres usagers de la route, il faut que le pare-brise soit propre, que les essuie-glaces fonctionnent bien et que le réservoir d’eau du lave-glace soit toujours rempli. Des lunettes de soleil sont aussi conseillées. Si l’éblouissement menace, les règles suivantes s’appliquent : garder sa distance, rouler en anticipant tout imprévu et circuler à une vitesse adaptée. Allumer les feu de croisement ou les feux diurnes augmente la visibilité.
En automne, le matin et le soir surtout, les automobilistes doivent s’attendre à des passages de faune. Les lisières de forêts et de champs sans visibilité, au crépuscule et à la tombée de la nuit., représentent le plus grand danger. Ici, il s’agit de lever le pied, de garder une distance adaptée au véhicule précédant et un œil sur le bord de la route. Si un animal se trouve sur la route ou au bord de la route, il faut freiner, éteindre les phares et essayer de faire fuir le gibier en klaxonnant. Les phares allumés irriteraient les animaux ou leur feraient perdre le sens de l’orientation. Un chevreuil ou un sanglier ne se déplace que rarement seul – attendez-vous alors à en voir plusieurs croiser la route !
Si vous ne pouvez pas éviter une collision, ne faites surtout pas de mouvements brusques avec le volant. Avec des manœuvre d'évitement, les risques pour soi-même et pour les autres usagers de la route sont généralement plus élevés que lors d’une collision avec le gibier. La mesure la plus sure est de freiner fortement et d'immobiliser le véhicule de manière contrôlée après la collision inévitable avec du gibier. Ensuite, il faut garer la voiture en bordure de route en enclenchant les feux de détresse, enfiler le gilet de sécurité et placer le triangle de signalisation en amont du véhicule. Appelez ensuite la police (117). L’accident sera consigné alors soit par la police, soit par le garde-chasse compétent. Si vous ne signalez pas l’incident ou si vous le faites le lendemain seulement, vous devez vous attendre à une amende. L'attestation d'accident de gibier, dont vous aurez besoin pour régler le sinistre avec votre assurance, est délivrée par la police ou le garde-chasse.
Texte red/aum / Image ampnet