L’ACS rejette aussi bien
l’Initiative pour les glaciers que le contre-projet élaboré par le Conseil
fédéral, et ce pour les raisons
suivantes :
- Nous rejetons l’introduction
d’une interdiction des carburants et combustibles fossiles dans la
constitution, telle que revendiquée par l’initiative. De notre point de vue,
une interdiction générale des carburants et combustibles fossiles n’est pas
constructive, car, d'une part, la diversité des technologies doit être garantie.
D'autre part, il n'existe pas (encore) de carburants et de combustibles
alternatifs qui permettraient de couvrir les besoins en carburants et en
combustibles de notre population et de notre économie.
-
Avec son contre-projet, le Conseil fédéral se prononce contre cette
initiative et l’interdiction générale des carburants et combustibles
fossiles. Nous saluons cette position.
-
Pourtant, de notre point de vue, le contre-projet est trop proche de
l’initiative. Nous ne pouvons donc pas le soutenir. Bien qu’il soit plus
modéré que l’initiative, il souhaite également inscrire dans la
Constitution un objectif contraignant, potentiellement inatteignable. La
nouvelle loi sur le CO 2, en cours d’élaboration, offre une
opportunité de ne pas exiger des interdictions, mais de créer une
ouverture technologique.
-
Il faut s’assurer que notre prospérité et les emplois puissent être simultanément
garantis. En outre, la durabilité doit être respectée et démontrer sa
compatibilité pour l’ensemble des trois dimensions que sont l’écologie, l’économie
et le domaine social. À notre avis, ni l’initiative ni le contre-projet le
garantissent.
L’ACS rejette
cette motion pour les raisons suivantes :
- En exploitant une telle plate-forme, l'État
interviendrait sur le marché libre, ce qui est inacceptable à nos yeux.
- Il est d’ores et déjà possible d’obtenir des
comparaisons de prix pour l’essence et le diesel. Pour cette raison, une offre
de l’État est inutile.
- La recherche d’une station qui propose le
meilleur prix pour les carburants pourrait entraîner des déplacements
supplémentaires inutiles.
L’ACS rejette cette
initiative parlementaire pour les raisons suivantes :
- Un règlement obligeant à intégrer des messages correspondants dans la
publicité pour les véhicules à moteur porte atteinte à la liberté de la
publicité et contrevient au principe de la liberté économique garantie par la constitution.
- Simultanément, par rapport aux autres secteurs, l’industrie concernée
serait désavantagée dans ses activités publicitaires.
- De plus, nous émettons des réserves concernant l'effet de telles
prescriptions publicitaires. Il est très peu probable que la population change
ses habitudes de mobilité en raison de telles prescriptions.
L’ACS rejette cette motion
pour les raisons suivantes :
- Nous nous engageons en faveur de la diversité technologique et nous nous
opposons à l’interdiction par l'État de certaines formes de propulsion.
- Cette règlementation constitue une interdiction de fait de la
technologie et étranglerait le développement des carburants alternatifs, tels
que les carburants synthétiques. L'adjonction de carburants synthétiques serait
rendue impossible.
- De plus, la population doit pouvoir décider librement du mode de
propulsion d’un nouveau véhicule. L’État ne doit pas intervenir dans ce
processus.
- Aujourd’hui, la part de véhicules à propulsion alternative pour les nouvelles
immatriculations atteint déjà 50 %. Une telle règlementation est donc inutile.
En outre, elle entraînerait un frein des immatriculations de véhicules moins polluants,
car de nombreux consommateurs conserveraient plus longtemps leur ancien
véhicule ou le remplaceraient par une voiture d'occasion à propulsion fossile.
- Comme la Suisse ne produit pas de voitures, nous n’exerçons aucune
influence sur le type de voitures qui sont construites et sur leur mode de
propulsion.
L’ACS rejette cette motion
pour les raisons suivantes :
- La phase d'apprentissage de 12 mois est particulièrement utile dans le
trafic dense de nos jours. Elle contribue de manière déterminante au style et à
la culture de conduite. Ces deux aspects sont importants pour la sécurité
routière.
- Les acquis techniques peuvent inciter les jeunes conducteurs à
sous-estimer massivement les dangers de la circulation routière et la mise en
danger d'autrui par suite d’une surestimation de soi. Avec la phase
d'apprentissage de 12 mois, ils apprennent à s'intégrer dans la circulation
routière de manière prudente, respectueuse et adaptée aux conditions
respectives.
- Comme décidé par le Conseil fédéral, la loi actuellement en vigueur
devra être évalué par le DETEC après trois ans. D’ici là, aucune modification
ne devrait être apportée à la loi actuellement en vigueur.
Aucune affaire de politique
des transports sur laquelle l’ACS souhaiterait prendre position n'est au
programme.