Avec 30 ans et plus au compteur, une automobile peut obtenir le statut de "vétéran" lors de l'expertise des véhicules à moteur. Cela présente quelques avantages, mais aussi des inconvénients. Nous avons posé la question à Katrin Rau, propriétaire et gérante du Touring Garage à Oberweningen.
Sont considérés comme véhicules vétérans les véhicules à moteur dont la première mise en circulation en Suisse remonte à plus de 30 ans. "Ils ne doivent pas rouler plus de 3000 kilomètres par an en moyenne, doivent correspondre au modèle d'origine et être en parfait état optique et technique", explique Katrin Rau.
Les avantages d'un statut de vétéran sont avant une expertise uniquement tous les six ans ainsi que la possibilité d'immatriculer plusieurs véhicules vétérans sur une seule plaque interchangeable. Et au niveau cantonal, l'impôt sur les véhicules à moteur pourrait être plus avantageux.
Toutefois, un véhicule vétéran ne peut pas parcourir plus de 18 000 kilomètres au cours des six ans (3000 kilomètres par an). Cette limitation est due à la définition selon laquelle les véhicules vétérans sont considérés comme des biens culturels automobiles et ne doivent être déplacés que pour des occasions particulières et pour éviter les dommages dus à l'immobilisation. Les amateurs de voitures anciennes qui aiment beaucoup se déplacer possèdent donc souvent plusieurs vétérans afin de pouvoir répartir les kilomètres des sorties sur différents véhicules classiques.
Katrin Rau poursuit : "Pour moi, l'inscription au registre des vétérans est comme un label de qualité. Mais cela ne doit pas conduire à ne pas entretenir le véhicule classique pendant les six années qui précèdent la prochaine expertise. Sinon, il y a un risque d'accumulation d'entretien et de dommages dus à l'état, dont la réparation est beaucoup plus coûteuse après coup qu'un entretien régulier. Lors de l'achat comme de la vente, le classement en tant que "vétéran" est un atout dont il est tenu compte dans la fixation du prix".
Plus de 20 nouveaux modèles de voitures ont vu le jour en 1994. Parmi eux, des petits comme la VW Polo III, la Mazda 323 ou la Skoda Felicia. Dans la classe moyenne, l'Audi A4, l'Opel Omega, la Renault Laguna et la Subaru Legacy ont été lancées, dans la classe supérieure, l'Audi A8, la BMW Série 7 (3e génération), la Jaguar XJ (X300), la Lancia Kappa, la Lexus LS 400 (2e génération) et la Maserati Quattroporte (4e génération). Sans oublier les SUV Range Rover et Toyota RAV4. Des voitures de sport ont également été lancées. Outre le coupé cunéiforme Alfa Romeo GTV et le coupé Fiat, nous avons repéré trois coupés qui pourraient séduire les amateurs de voitures de sport.
La DB7 a été lancée comme modèle d'entrée de gamme. Pour la première fois depuis 20 ans, elle n'était pas propulsée par un V8, mais par un moteur six cylindres de 3,2 litres. La version ouverte du coupé porte le nom de Volante. En 1999, la Vantage a suivi avec un moteur 12 cylindres de 5,9 litres.
Avec son châssis conçu pour le confort, la DB7 à l'élégance intemporelle est plus une grande routière de voyage qu'une voiture de sport maniable. Actuellement, elle est encore sous-évaluée et considérée comme un bon tuyau. Elle est certes bon marché à l'achat, mais ses frais d'entretien sont élevés, conformément à son statut.
En termes de dynamique et de qualité de fabrication, la F355 représente un grand progrès par rapport à son prédécesseur, la 348.
Le brillant moteur V8 fascine par sa sonorité spectaculaire. Le châssis dispose d'amortisseurs réglables électriquement et, pour la première fois, Ferrari a introduit la boîte de vitesses séquentielle F1 sur la F355. Une machine dà rouler par excellence. Son plus grand handicap est son entretien très coûteux. Attention aux exemplaires dont l'entretien est bloqué.
La sixième génération de la célèbre Celica est reconnaissable à ses contours de carrosserie adoucis et à ses quatre phares encastrés à l'avant. La GT-Four ST205, qui n'a été construite qu'à 2500 exemplaires pour l'homologation des voitures de rallye de l'usine, constitue un régal particulier dans la gamme de modèles. Un moteur turbo 2,0 litres souverain de 242 ch, une transmission intégrale, un capot avant léger en aluminium, un châssis Super Strut et un puissant aileron arrière garantissent des sensations de rallye à l'état pur. Pour ceux qui aiment le spectacle : en blanc avec un décor Castrol vert/rouge comme les voitures d'usine à succès, la Toyota Celica GT-Four ST205 est un accroche-regard de premier ordre ! Plus rare que bien d'autres voitures de sport, robuste et abordable à l'entretien.
Texte : Christoph Bleile
Photos : Christoph Bleile, zVg